Hugh MacLennan, l'un des grands écrivains canadiens de langue anglaise; Maurice Riel, ancient président du Sénat canadien; André-Marie Cimichella, évêque auxiliaire de Montréal; John Ciaccia, ancien minister des affaires internationales du Québec; Antonino Spada, journaliste et chef de file des antifascistes italo-canadiens; Dieni Gentile, restaurateur et fasciste impénitent; Carmela Galardo-Frascarelli, amie de Thérèse Casgrain, suffragette et militante féministe: voilà quelques-unes des voix qui recomposent la mosaïque humaine et sociale pendant la première moitié de notre siècle à Montréal. Comme dans une symphonie, les voix sont contrapuniques et finissent par présenter une autobiographie historique collective.